dimanche 26 février 2017

Bangtan Sonyeondan ou Bildungsmusik.

*les clips ont tous des sous-titres anglais.

BTS,  littéralement "les boy scouts pare-balles" est le groupe masculin de K-pop qui a su s'imposer dans la 3ème générations de la vague hallyu. Pour les amateurs de K-pop, il était impossible de passer à coté de leur mini-album "The Most Beautiful Moment in Life part.1" il y a 2 ans. Ce mini-album cristallise l'essence du groupe et sa dualité comme les deux singles (et donc clips) qui en ont découlé. Alors qu'ils étaient un groupe de garçons parmi une dizaine comme sait en produire l'industrie de la musique coréenne, les garçons se sont toujours démarqués par le paradoxe de l'existence même du groupe entre une volonté artistique, esthétique forte et les impératifs commerciaux inhérents à la K-pop.  Aujourd'hui le groupe prend tranquillement la place d’héritiers du phénomène de la 2nde génération, BIGBANG (qui n'est plus en activité, les membres accomplissent leur service militaire...). BTS est donc un groupe complexe qui a su jouer de ce paradoxe pour briller très rapidement dans une industrie qui évolue extrêmement vite, mais surtout pour proposer des œuvres cohérentes qui vont beaucoup plus loin que le tout venant de la K-pop. Ce-ci expliquerait cela.

A l'origine, BTS est un groupe fondé autour de Rap Monster, J-Hope et Iron après des auditions d'une agence peu connue dans la K-pop, Big Hit. Autour des années 2010, l'agence parvient à saisir des talents underground dans les villes de province pour finalement créer un groupe. BTS existe avec RapMonster et Iron, les jeunes rappeurs sont déjà en activités et produisent de la musique. Mais le groupe tel qu'on le connait ne prend forme qu'en 2012.  Sept garçons, Jungkook (Maknae = plus jeune membre du groupe), Jimin, J-Hope, Suga, Jin, V et RapMonster. Iron quitte le groupe avant les débuts. Big Hit Enternainement n'est pas une agence géante comme c'est le cas de YG (BIGBANG, 2NE1 ou PSY) ou S.M ( Shinwa, SES, EXO, SNSD), les jeunes hommes jouissent donc d'une liberté de création qui façonne leur identité musicale et esthétique. Contrairement à d'autres, les jeunes hommes ont déjà des noms ou de l'expérience dans l'underground (Suga qui vient de Daegu était connu dans la scène rap underground), ils sont donc conscients de "s’être fait acheter". Ils vont donc tenter de s'affirmer comme des artistes à travers le système de l'industrie musicale coréenne, sans faire de concessions dans les thèmes ou les sujets qui leur sont chers. C'est ainsi que BTS entreprend un cheminement artistique qui évoque le Bildungsroman. Ils veulent s'affirmer en tant que groupe, qu'artistes et hommes dans la société coréenne. Ce parcours se dessine d'album en album, de manière volontaire ou hasardeuse, et nous raconte comment sept garçons dans le vent se sont imposés dans une industrie qui après les avoir ignoré tente de les rejeter.

2013. Pour fasciner et exister dès leur début, les garçons qui ont la liberté d'écrire, de composer et de produire leur musique (même s'ils sont toujours plus ou moins chapeautés par des musiciens, producteurs et directeurs artistiques de l'agence) vont directement s'adresser à la jeunesse dans son ensemble, et non pas aux jeunes filles ce qui est pourtant la démarche usuelle pour rentrer dans l'industrie. Mais également aux parents de cette jeunesse. Ils le font à travers une chanson subversive à l'aune de la pop coréenne, No More Dream.



Les garçons sont agressifs, fougueux, insolents, ils en veulent. L'esthétique du clip fait écho à celle du rap américain qui était en plein dans la vulgarisation du mouvement "trap". Ils utilisent cette imagerie pour exprimer une idée de la rébellion et pour faire passer leur message. Il existe une scène rap underground et/ou "gangsta" en Corée du Sud, mais elle n'a pas de telles moyens à l'époque (c'est d'ailleurs l'une des causes de l'existence du groupe...). Le maknae, Jungkook à 15 ans à l'époque. Ils font partie de cette génération qui n'a pas connu le chaos des années 90 en Corée du Sud et la violence des années 80, ils voient donc la société coréenne comme un espace étouffant qui  empêche de rêver et fait s'écrouler les ambitions sous la violence symbolique "d'une vie normale", un peu comme la Corée du cinéaste Yeon Sang-ho. Les paroles montrent qu'ils prennent à revers leur statut naissant d'idol pour justement en rejeter les poncifs, La première phrase de la chanson est significative:
"I wanna big house, big cars & big rings, But 사실은 I dun have any big dreams"

Alors qu'ils sont les rêves vivants des jeunes coréens, BTS renvoie cet image à la jeunesse et lui demande ce qu'elle veut vraiment, et de ne pas se perdre dans les mensonges de la société. C'est osé pour un groupe sortie de nulle part, qui a des impératifs commerciaux, c'est ainsi que la relation entre BTS, le public et les médias coréens va entrer dans une valse d'amour-haine. Cet volonté de briser les codes évoque une influence du groupe, Seo Taiji.


Seo Taiji est une figure mythique de la pop coréenne. A la fin des années 80, il est le fondateur de Seo Taiji and Boys, un groupe qui fait autant de la pop que du métal et qui compte dans ses membres Yang Hyun-suk qui sera le futur fondateur de LA plus grande agence de K-pop, YG. Seo Taiji est également porteur de cette dualité entre pop et subversion. Il dénonce les problèmes et les angoisses de la jeunesse à travers une musique qui s'écoute facilement, et s'attire les foudres des médias dans les années 90. Son style, ses paroles, son attitude creusent le fossé entre les générations. BTS est donc une sorte d'émanation contemporaine de ce que fut Seo Taiji pour les années 90, et ils le revendiquent. L'une des grandes préoccupations de Seo Taiji était l'école coréenne/l'éducation qu'il critiquait ouvertement. BTS fera de même dans le single "N.O" qui introduit leur premier mini-album, le bien nommé "O!RUL8, 2?" (Oh, Are you late too ?).





Les garçons sont toujours dans la fougue, et dans l'agressivité de la jeunesse. Ils dessinent également leur portrait en filigrane, eux qui ont décidé de ne pas aller à l'université, et de pas suivre "le rêve des autres". Tout comme Seo Taiji, ils critiquent ouvertement le système coréen voire son élite à travers le leitmotiv:

"좋은 집 (좋은 집)

좋은 차 (좋은 차)

그런 게 행복일 수 있을까? (있을까)

In Seoul (In Seoul)

To the SKY (to the SKY),

부모님은 정말 행복해질까? (해질까)"


trad: Belle maison. Belle voiture ?

Cela voudrait t-il dire bonheur ?

De Séoul jusqu'au ciel. Les parents seraient-ils heureux ?
Le mot "SKY" joue avec l’acronyme S.K.Y qui désigne les 3 grandes universités de Séoul.
Les paroles sont véhémentes et à charge, le groupe commence à se faire une place mais ils restent ignorer par l'industrie,  parce que trop libres, et trop jeunes pour cette liberté. Ils ne manqueront pas de rendre hommage à Seo Taiji, l'année dernière (2016) lors de leur consécration en reprenant une chanson de la légende qui aborde le même thème.

2014. Le groupe qui veut se démarquer par la qualité de ses productions et leur stakhanovisme sort deux albums. Encore une fois, les deux albums représentent la dualité du groupe. Le premier SKOOL LUV AFFAIR s’inscrit dans un geste de K-pop normal, les garçons chantent ENFIN sur les filles dans leur single. Dans ce mini-album ils content des romances lycéennes, qu'ils ne connaissent pas. Leur principal influence vient du cinéma, des drama, de la littérature et des manga (surtout des deux derniers). Dans leur démarche particulière BTS n'écrit donc pas une chanson d'amour comme les autres, il l'écrit selon son point de vue, celui d'un groupe de garçon enfermé dans les studio et les salles de répèt. Ainsi, Ils parlent de Date et d'une romance qu'ils ne peuvent pas connaitre dans Just One Day. La chanson met en exergue une liberté amoureuse des garçons de leur age qu'ils ont décidé de ne pas avoir pour se consacrer à leur art. La chanson ne parle que de cela "et si..;", "si seulement", "je voudrais"... Ils quittent le rap engagé et véhément pour du R&B délicat.


Cet assagissement et cette sobriété qui épouse le manque réel de la vie de ces jeunes hommes marque le début d'une transformation. Bien sur, le groupe fait un carton maintenant qu'il fait "comme les autres", en mieux. Cependant, en terme de popularite ils sont loin de leur rival, EXO, qui travaille la "fin'amor" depuis leur début. La politique laisse place à l'amour, l'amour aux doutes. La découverte du sexe opposé n'est pas seulement un objet de rêverie douce dans la discographie du groupe, c'est aussi un objet de passion, donc de souffrance et de violence.

La passion qu'est l'amour est également une métaphore de la passion pour la musique. Les garçons jouent souvent sur les deux tableaux pour garder une écriture intime qui selon eux seraient plus authentiques et produiraient une meilleure musique. Je rappelle que contrairement à une bonne partie des groupes, ils ont la possibilité de composer, produire et écrire leur chanson. Cette passion brute, hors des sentiers du système de la K-pop se voit dans leur premier album (entier, et pas mini)  Dark & Wild. Ils se laissent aller à des moments de rap sans filtre pop, aussi bien dans l'ego-trip que dans une poésie du quotidien. BTS embrasse ses deux faces, et les fans également. Ils répondent à Just One Day avec une chanson qui serait bien plus proche de leur vision urbaine et prosaïque de l'amour...Danger.



2015. Leur premier album laissait paraître une sensibilité pour un lyrisme qui serait presque antithétique au rap, mais que la Corée a su intégrer à sa culture hip-hop. Le système coréen n'a jamais accepté la violence frontale du rap, comme ce fut le cas en France ou des rappeurs peuvent provoquer, choquer, dégoûter avec des textes toujours plus transgressifs. Ce n'est pas que cette scène n'existe pas en Corée du Sud, c'est que pendant longtemps elle ne fut pas médiatisé. Les jeunes de BTS en sont conscients et partent donc dans une autre direction, celle de Epik High ou de G-Dragon, celle d'une musique introspective. Les garçons veulent parler d'eux, du monde mais doivent le faire avec subtilité et poésie pour ne pas "disparaître", et surtout pour offrir une musique de qualité.
Les garçons reviennent avec un nouvel mini-album, The Most Beautiful Moment in Life pt.1. Ils l'introduisent avec un le clip du single "I Need U". Meme si la chanson est moyenne pour BTS (car elle est moins écrite que d'habitude pour s'accorder avec leur nouvelle esthétique, sobre), les garçons jouent tout sur le clip qui sera salué jusqu'aux USA. Le visuel prend désormais une très grande importance chez BTS, meme si c'était déjà le cas avant, ils voient désormais l'expression visuel (clip, vêtements, cheveux, teaser...) comme complémentaire à leur musique, et pas simplement illustrative. Le tout accompagnerait une expérience introspective à travers les médias et les sensations. Ils épousent une esthétique "mono no aware" pour conter ce qui rétrospectivement étaient les derniers jours de leur vie de "garçons". Ils ne s’arrêtent pas là, maintenant qu'ils sont sur la pente ascendante, et qu'ils ont toujours l'insolence qui les caractérise, ils se permettent de lancer des piques. Ils attaquent autant des rappeurs underground qui se moquaient d'eux à leur début que des groupes rivaux qui ne comprennent pas leur succès ou les pontes de l'industrie qui continuent à les ignorer (par exemple, le groupe doit partager sa performance aux MAMA 2014 [équivalent plus prestigieux des MTV Awards en Asie ] avec Block B, comme s'il n'était pas assez "bon" pour le solo. Les deux groupes ne manqueront de prendre leur revanche sur l'industrie à travers leur musique). BTS revendique son authenticité et son travail qui  s'avèrent  finalement payant à travers le festif et egotripesque DOPE:

Ces changements dans la vision de BTS ne viennent pas simplement de leur démarche artistique. Durant l'été 2014, ils ont tourné une émission entre téléréalité et documentaire, BTS American Hustle Life. Cette émission montrait leur voyage aux USA, ou ils devaient se confronter aux origines de la musique qu'ils aiment. Ainsi, ils ont pris des cours de chants, de danses etc...avec des artistes afro-américains. En trouvant les origines et le contexte de leur musique, ils se sont finalement trouvés. C'est ce que montre en filigrane cette émission qui n'est pas particulière à BTS. D'autres groupes, notamment de filles, tournent des émissions similaires à l'étranger, mais la dimensions fan service est beaucoup plus présente. Un autre élément montre que le groupe s'émancipe enfin, la sortie de la mixtape du leader du groupe Rap Monster. C'est l'ultime preuve de la liberté singulière du groupe et d'une certaine cohérence. La mixtape simplement nommé RM, précède le mouvement introspectif du groupe. Le jeune rappeur se livre à travers ses titres à la manière d'un Eminem ou plus proche de lui, d'un G-Dragon, qui semble être l'influence.

Bref, le groupe qui profite d'un buzz grâce à "I Need U" peut se permettre de construire une histoire au-delà des chansons. Dans la continuité esthétique de "I Need U", il proposent un espèce de court-métrage contemplatif qui contient des bribes des nouvelles chansons, et surtout apporte une perspective inattendue au clip précédent. Les fans deviennent fou, les théories fusent. Une version avec un plan montrant l'un des membres du groupe tenir une photo ou il n'est plus disparaît (peut-etre trop évident...ou trop glauque pour le public moyen ?). L'histoire serait en fait, celle du suicide d'un des membres du groupe, une autre version dit que c'est l'histoire d'un meurtre...


Les garçons sont conscients de leur statut désormais. Ils assument leur place dans l'industrie, ce sont toujours des outsiders, mais avec une voix qui compte. Ils bercent les fans par un univers doux mais inquiétant. Ils proposent un dernier MV pour conclure l'année qui les a révélé au monde, Run. Le clip confirme le sentiment que tente de faire passer le groupe, les garçons ont toujours parlé d'eux. Ce n'est pas la mort qu'il fuit, mais l'enfance. Ils veulent échapper à cette période de doutes et d'anxiété. Les images parlent et montrent la disparition de ce moment. Les garçons de Bangtan disent adieux à la vie de garçon.


2016. Ils concluent cette période avec la sortie de l'album "The Most Beautiful Moment in life: Young Forever". Les performances de rap, laissent place à un soin pour des ballades d'une douceur mélancolique. L'album est teinté de nostalgie mais annonce un nouveau départ. Ils célèbrent leur succès à travers FIRE, et sont comparés à un groupe légendaire de la première génération, SHINHWA. Ils se projettent doucement dans un futur encore plein de promesses, tout en réfléchissant sur ce qu'ils sont dans Young Forever. Le clip les fait évoluer dans un labyrinthe qui serait la représentation du chaos émotionnel duquel ils doivent s'échapper en tant qu'artistes, que stars et surtout que jeunes hommes. BTS se met à nue, c'est l'apogée de leur esthétique sobre et "mono no aware".

Les jeunes hommes tentent encore de conter leur histoire par l'image. Cette fois, c'est par 7 court-métrages qui correspondent à 7 sujets fondamentaux pour les jeunes hommes. Ils expérimentent encore une fois un nouveau concept dans la K-pop, après leur court-métrage. L'album sera constitué majoritairement d'une chanson par membre avec son propre style. Les jeunes hommes se construisent désormais loin de l'innocence et la naïveté des débuts. Ils doivent voler de leur propres ailes, le concept et l'album sont ainsi baptisés, WINGS.
Les 7 vidéos:

-BEGIN
-LIE
-STIGMA
-FIRST LOVE
-REFLECTION
-MAMA
-AWAKE

Les jeunes hommes ont acquis un fort bagage culturel à travers leur voyage et leur lecture, et se permettent maintenant de faire écho à l'art contemporain ou à un symbolisme occidental . Ils veulent s'inscrire à leur manière dans une tradition artistique qui dépasse la K-pop à travers des gestes esthétiques forts que l'industrie sous-estime, un peu comme Kanye West ou encore une fois G-Dragon. Cette nouvelle démarche s'exprime à travers un clip qui sonne comme un manifeste pour les jeunes hommes. "Blood, Sweat & Tears". La rupture avec le mouvement précédent est évidente, ce sont plus des adolescents, ce sont désormais des hommes.


Les jeunes hommes deviennent mature dans leur paroles. Ils parlent explicitement de  sexualité et de l'érotisme inhérent à leur image en mettant ce désir en perspective dans une représentation baroque. Ils continuent à parler de leur passion avec la musique qui comme avec les femmes passent par le sang, la sueur et les larmes. BTS entreprend un geste baudelairien en explorant la découverte du mal qui accompagne la vie des jeunes hommes.

Ce mal, l'un des membres l'avait déjà exprimé. Suga, un autre rappeur de BTS a sorti une mixtape en Aout 2016, sous le pseudo de August D. Il revenait sur les affronts qu'avaient subi le groupe mais également sur ses problèmes mentaux (tabou dans l'industrie qui a secoué la K-pop a plusieurs reprises durant l'année). Il prend à revers l'image qu'il a dans le groupe pour se purger de la bienséance des idol, les garçons connaissent le succès mais n'ont pas oublié. Son rap est agressif, violent et très véhément, un peu comme celui des rappeurs underground qui connaissent un succès cette année là, et dont Suga faisait partie à ses débuts.


BTS atteint la consécration en remportant plusieurs prix dans les différentes cérémonies et award show de fin d'année. Le groupe est désormais au sommet de la K-pop, meme les rivaux de EXO s'inclinent. Le succès public n'est toujours pas digéré par l'industrie. En effet, à la sortie des "Blood, Sweat & Tears", les chaines de télévisions censurent le groupe ou les music show changent un peu leur règle. Les institutions comprennent que ce n'est pas une coïncidence si les jeunes hommes de Bangtan sont finalement consacrés,  à l'heure ou les Coréens descendent dans la rue pour lutter contre les dites "institutions".

2017. Les jeunes hommes font un retour fracassant. Youtube bug et reboot les vues de leur clip "Sping Day", qui atteignaient des millions de vues en quelques heures. Tout le monde le sait, après BIGBANG, le nouveau phénomène n'est pas celui qu'on croyait. BTS impose sa marque. Les garçons reprennent les élans lyriques de l'album précédent mais ne sont plus dans la nostalgie.  Ils font ouvertement référence à The Ones Who Walk Away from Omelas peut-être pour évoquer leur place dans l'industrie ou leur jeunesse. Alors qu'on croyait les considérations politiques et la hargne des gamins dépassés, c'est en connaissance de cause qu'ils appellent aujourd'hui au changement. Après tout, les fans officiels de BTS sont appelés ARMY. Les plateformes de streaming changent leur règles à la sortie des nouveaux singles, mais n’empêchent pas le  Ultimate "All Kill"(situation ou le single d'un artiste se retrouve #1 des 7 principales plateformes de streaming coréen, le cas exceptionnel de BTS fait que ce n'est pas le simple single qui occupait les charts, mais les 11 chansons de l'album.). Malgré leur statut de "outsiders", les jeunes hommes ne pensent pas s’arrêter là, en tout cas, not today.


Et aussi j'aime bien les covers du groupe par Skyswirl.








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